Raphaël Krivine sera présent le 4 février 2016 lors d’IN Banque. Il évoque ici les principaux sujets qu’il développera autour de la thématique des « millenials ».
Soon est l’offre de banque 100% mobile d’Axa Banque : une application aux 15 000 clients dont 60% des utilisateurs, séduits par des fonctionnalités comme le « reste à dépenser » ou la gestion de budget, ont moins de 30 ans. Raphaël Krivine a lancé le projet en mode « lean start-up » en 2013.
IN Banque : Comment rester au contact des usages mouvants des plus jeunes ?
Raphaël Krivine : Soon est social media native, née avec les médias sociaux. Nous avons une approche basée sur l’interaction et l’authenticité. Nous avons effectué du buzz en pré-lancement, nous avons travaillé avec des blogueurs dès les premières maquettes, et nous n’hésitons pas à poser des questions à nos clients. Aujourd’hui nous avons par exemple 7000 followers sur Twitter ce qui est plutôt pas mal pour une banque.
Quels sont vos principaux leviers d’acquisition digitaux ?
Je détaillerai lors d’IN Banque 2016 mais disons que c’est un mix entre les médias sociaux et de l’achat à la performance. Nous mettons aussi en place du retargeting et des logiques de parrainage. Il faut noter que notre clientèle se rajeunit et se féminise de plus en plus.
En quoi Soon peut-il irriguer au delà de lui-même au sein d’Axa ?
Soon n’existerait pas si cela n’avait été le résultat d’une inflexion stratégique d’Axa en France qui est désormais beaucoup plus présent sur le marché des jeunes et dont la notoriété augmente sur ce marché. En 2012, 2013, nous étions un des premiers projets menés de cette manière et Soon a été une source d’inspiration parmi d’autres. Aujourd’hui, Axa a fortement accéléré sa transformation digitale. Les approches lean start-up et design thinking (NDLR : approches caractérisées par un retour réguliers des utilisateurs pour valider les progrès, dans une logique de co-créativité) sont au cœur par exemple de la Digital Factory d’Axa qui développe des applications en transversal.
Quelles sont les innovations technologiques ou les nouveaux modèles qui vous intéressent le plus ?
D’abord, évidemment, l’approche mobile first dont je parlerai plus longuement lors d’IN Banque : je pense profondément que lorsque l’on prend l’habitude d’utiliser des services bancaires sur mobile, on ne revient pas en arrière. Parmi les autres tendances lourdes du moment : le prédictif, le temps réel ou le paiement sans contact.